Palestine : 23 jours de grève de la faim. 552 heures sans alimentation

Appel de UAWC à la solidarité internationale avec les prisonniers et les détenus Palestiniens en grève de la faim dans les prisons israéliennes.

 À tous les défenseurs des droits humains et de la dignité humaine…

À tous ceux qui s’opposent aux crimes et au terrorisme d’Israël…

(Ramallah, le 9 mai 2017) Les prisonniers et les détenus Palestiniens en sont à leur 23ème jour de grève de la faim, ils exigent que leurs droits fondamentaux soient respectés. L’occupation brutale israélienne les a privés de leur liberté pour les punir de la lutte légitime qu’ils mènent contre l’occupation de leur patrie ; elle les prive également de leurs droits fondamentaux et appliquent des mesures politiques répressives qui violent les principes des lois internationales.

Aujourd’hui, les Autorités Israéliennes menacent les prisonniers de les forcer à s’alimenter ; il s’agit d’une procédure brutale qui inflige des blessures corporelles graves aux prisonniers en grève de la faim, pouvant entraîner la mort. C’est une procédure qui va à l’encontre des lois internationales.

Les autorités pénitentiaires israéliennes intensifient les procédures punitives afin de faire pression sur les prisonniers pour qu’ils arrêtent leur grève. Les prisonniers grévistes de la faim sont continuellement transférés en cachots disciplinaires. Les autorités pénitentiaires ont interdit les visites d’avocats aux prisonniers et conduisent des fouilles et des inspections de cellules sans préavis, elles ont également interdit le sel, causant ainsi une grave détérioration de la santé des prisonniers grévistes de la faim.

Le refus continuel de l’occupation israélienne de répondre aux demandes des grévistes de la faim est un nouvel exemple de leur arrogance qui ne prête aucune attention aux conventions et déclarations internationales. Les prisonniers et les détenus Palestiniens persistent dans leur grève de la faim, car c’est un droit reconnu par toutes les législations et les conventions internationales comme une méthode légale de confronter les conditions inhumaines pratiquées par les geôliers israéliens. Ces conditions inhumaines, qui sont en contradiction avec les déclarations et les accords signés par la communauté internationale, sont présentes dans tous principes, règlements et procédures qui gouvernent les relations entre les détenus et les prisonniers d’une part et l’occupation militaire d’autre part.

Nous demandons à chacun et chacune de protester et d’organiser des activités de solidarité avec les prisonniers et les détenus Palestiniens en grève de la faim.

Que votre message de solidarité soit pour tous les détenus Palestiniens qui résistent avec un ventre vide et dont la détermination fait trembler leurs tyrans. Envoyez vos messages de solidarité à hiba@uawc-pal.org, de l’UAWC, Union of Agricultural Work Committees.