L’importance de la reconnaissance des titulaires de droits et des droits collectifs: la perspective des voix des paysans et d’autres personnes travaillant dans les zones rurales
Événement parallèle
Lundi, 15 mai 2017 – 13:15-15:00
Palais de Nations,
Salle XXIV, Bâtiment E
Interpretation disponible en ES, FR and EN
La lutte que les paysans, les éleveurs, les communautés de pêcheurs, les travailleurs agricoles, les peuples sans terre, les peuples autochtones, les femmes rurales, les personnes transhumantes et nomades et d’autres communautés traditionnelles pour leur recconnaissance comme des sujets politiques en tant que détenteurs de droits contre la discrimination systématique a créé ces dernières années l’espace de négociation de la déclaration sur les droits des paysans et d’autres personnes travaillant dans les zones rurales. Les différentes secteurs qui revendiquent la reconnaissance de leurs droits par une Déclaration des Nations Unies affirment un droit collectif lorsque la dimension collective est essentielle pour protéger leur droits. Cela serait pertinent pour la souveraineté alimentaire, pour les éléments du droit à la terre, aux forêts et à la pêche et, en général, aux droits exposés dans le projet de texte de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des paysans et d’autres personnes travaillant dans les zones rurales.
Ce panel présentera les voix des sujets de droits de différentes contextes qui partageront leurs revendications pour leur reconnaissance en tant que sujets politiques et l’importance des droits collectifs pour leurs luttes contre les discriminations et la vulnérabilité d’eux-mêmes et de leurs communautés. Chaque membre du panel aura 8 minutes pour s’adresser au public. Les organisations invitées à s’adresser au public sont:
-Le Forum mondial des Pêcheurs (WFFP) a été créé en 1997. Il compte 29 organisations membres dans 23 pays et prétend représenter plus de 10 millions de pêcheurs dans le monde. Voir: http://worldfishers.org.
– L’Alliance mondiale pour les peuples indigènes mobiles (WAMIP) a été créée en 2003 au Cinquième Congrès mondial des parcs (Durban) de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Est-ce une alliance mondiale de peuples et communautés nomades qui pratiquent diverses formes de mobilité comme stratégie de subsistance tout en conservant la diversité biologique et en utilisant les ressources naturelles de manière durable.
– L’UITA est une fédération internationale de syndicats créée en 1920. Elle compte plus de 390 affiliés dans 125 pays et réclame une adhésion totale de plus de 12 millions de travailleurs. Voir www.iuf.org/w.
– La Vía Campesina comprend environ 164 organisations locales et nationales dans 73 pays d’Afrique, d’Asie, d’Europe et des Amériques. Au total, il représente environ 200 millions de paysannes et paysans. C’est un mouvement autonome, pluraliste et multiculturel, indépendant de toute appartenance politique, économique ou autre.
Modere: La Vía Campesina. Le panel sera composé par:
Sue Longley, IUF / UITA
Fernando Dory, membre du conseil d’administration de l’Alliance mondiale des peuples indigènes mobiles (WAMIP), Europe – Espagne
Saúl Vicente Vásquez, Conseil international des traités indiens (CIT). Zapoteca, Oaxaca Mexique; Secrétaire du Conseil de l’IITC; Unidad de la Fuerza Indígena et Campesina (UFIC)
Aleyda Aragón, La Vía Campesina, Nicaragua
Marcos Santamaría, Forum Mondial des Peuples Fisher (WFFP), Galice – Espagne
Tirso Moreno, Association des travailleurs agricoles de la Floride – Assocación Campesina de Floride (FWAF) -La Vía Campesina, États-Unis
Christophe Golay et Priscila Claey seront invités à aborder les conclusions du panel après un échange avec le public.