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Le mois de juin a été riche en mobilisations et en luttes des peuples des campagnes. La paysannerie mondiale est retournée dans la rue avec les mouvements sociaux pour exiger la paix, le respect de la démocratie et des engagements électoraux, la justice sociale et une véritable promotion de l’agriculture à petite échelle. La dignité des peuples des campagnes s’est également traduite par la continuité des processus de formation en agroécologie paysanne et l’approfondissement des luttes pour la souveraineté alimentaire, un espoir que l’humanité porte encore.

Le Comité de Coordination de La Via Campesina s’est réuni à Tunis pour définir les lignes d’action stratégiques, tandis qu’à Gaza, le génocide israélien a détruit les infrastructures alimentaires. Au Pérou, un processus est en cours pour mettre à jour la politique envers les peuples indigènes. Au Paraguay, des rassemblements ont demandé la réparation des routes et la régularisation des colonies. Au Guatemala, le CUC a dénoncé l’expulsion de familles Q’eqchi’. Au Costa Rica, une rencontre a rejeté l’UPOV et les accords de libre-échange. En République dominicaine, une école de femmes a renforcé le féminisme paysan. À Cuba, on a commémoré la réforme agraire. Au Pakistan, des manifestations ont exigé l’achat de blé. Au Sri Lanka, un défilé a lutté contre l’accaparement des terres.