Les mouvements sociaux exigent le retour de Zelaya

Les mouvements sociaux du Honduras sont sur le pied de guerre,pour rétablir l’ordre constitutionnel dans le pays et  exigent le retour du président Zelaya
Le rendez-vous des mouvements sociaux et populaires avait lieu à 8h00 du matin devant l’Université de Pédagogie Francisco Morazan à Tégucigalpa, où des milliers de personnes des différents mouvements sociaux du pays, arborants des chemises, des chapeaux, des casquettes et foulards rouges et noirs, brandissant des pancartes, des affiches et des banderoles, continuent à manifester dans les rues du Honduras pour exiger le retour au pouvoir du président José Manuel Zelaya Rosales , expulsé depuis le dimanche 28 juin à l’aube par des groupes de pression du pays qui, avec la complicité de l’armée et de la police et d’autres forces du pays ont perpétré le coup d’état au Honduras. Les manifestants ont démontré leur volonté de lutter tant que cela sera nécessaire jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionel dans le pays. Au même moment, face au siège du gouvernement, un groupe de personnes qui prétendent défendre la démocratie et vouloir la paix, mais qui  en réalité sont des partisans de Micheletti, manifestaient aussi, mais ces individus étaient fortement protégés par des éléments de l’armée et de la police nationale , et les différents médias leur assuraient une retransmition en direct de leur activité, pour laquelle soit dit en passant,  des gens de l’intérieur du pays ont été payés pour qu’ils se joignent à leur manifestation, cependant, le peuple lui, fournit des efforts pour se maintenir debout dans la lutte , chacun veille à ses propres dépenses et beaucoup n’ont même pas de quoi manger .

Les slogans scandés par les manifestants des mouvements sociaux quand ils passent devant les autorités et devant les installations des médias sont les suivants : “nous ne sommes pas 5 nous ne sommes pas 100, presse vendue compte bien, traitres, puchistes, puchistes hors du Honduras, traitres à la patrie le peuple vous répudie, peuple toi qui écoute rejoint cette lutte parmi toutes les autres”.

Juan Barahona dirigent du Bloc Populaire du Honduras s’exprime: ” la résistance populaire contre le coup d’état durera tant qu’il le faudra. Aujourd’hui nous en sommes au 6ème jour de protestation constante. En ce moment nous nous rassemblons face à l’Université Pédagogique pour nous diriger ensuite tous ensemble vers le centre de la ville de Tégucigalpa, puis  nous irons jusqu’au siège de l’Organisation des Etats Américains (OEA), là les dirigeants  des mouvements sociaux  et populaires, serons reçus par Miguel Insulsa le secrétaire de cette organisation à 15h; pendant ce temps le reste des camarades restera à l’extérieur de l’OEA pour soutenir la décision de l’organisation, nous remettrons à M. Insulsa une lettre signée par tous les représentants des mouvements sociaux, où nous déclarons notre soutien au president José Manuel Zelaya Rosales, et nous les remercions pour leur solidarité envers notre pays, et  nous demandons le retour de notre président Zelaya” a t’il conclu.

Les représentants des mouvements sociaux  déclarent que les actions se poursuivront pendant toute la journée et s’étendront dans tout le pays alors qu’elles avaient commencé à Tegucigalpa, elles touchent maintenant les départements de El Paraíso, Choluteca, Cortes, Olancho, Yoro etc, et dureront jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionel au Honduras.

Nous avons appris aujourd’hui depuis San Pedro Sula, que les huit camarades arrétés hier au cours d’une manifestation ont été relâchés cette nuit.

Mabel Marquez (communication Vía Campesina au Honduras)


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