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Le G8 de l’agriculture sans agriculteur/trices: la faim et la pauvreté en hausse

22 avril 2009

Regardez les vidéos sur www.wsftv.net

(Trévise, 21 Avril 2009) La déclaration finale du premier G8 sur l'agriculture qui a pris fin le 20 avril à Cison di Valmarino, admet son propre échec dans le passé et laisse entrevoir un avenir plein de contradictions. Le G8 ne pourra jamais réduire la faim dans le monde en prenant ses décisions à porte close en l'absence des principaux acteurs du débat global sur l'agriculture – les millions de paysans et de paysannes qui nourrissent le monde.

L'affirmation du G8 que “les paysans doivent être les tout premiers protagonistes” sonne particulièrement faux quand on sait que la réunion de ce weekend à été explicitement conçue pour limiter l'accès des organisations paysannes et pour réduire leur visibilité. Les membres du G8 ont tenu leur réunion dans un château isolé dans la montagne, et le ministre Italien de l'agriculture a refusé de rencontrer les représentants des organisations de la société civile italiennes et internationales qui désiraient lui présenter leurs opinions.

Le texte final du G8 est extrêmement contradictoire. S'il reconnaît bien le rôle des producteurs de denrées alimentaires ainsi que la crise qui affecte les zones rurales, il ne réussit pas à définir une vraie stratégie qui puisse surmonter cette crise. D'une part la déclaration parle de mettre “agriculture et développement rural…au centre de la croissance économique durable en renforçant le rôle des familles de paysans et des petites fermes ainsi que leur accès à la terre” et souhaite d'autre part la conclusion des « accords de Doha d'une manière équilibrée, complète et ambitieuse”. Or ces deux politiques sont incompatibles – l'OMC ayant montré que la libéralisation des marchés agricoles et la privatisation des ressources naturelles qu'elle préconise ont eu des effets catastrophiques sur l'agriculture paysanne. Par ailleurs, la déclaration du G8 soutient la proposition du Partenariat Global pour l'Alimentation et l'Agriculture, tout en reconnaissant en même temps le rôle central de la FAO,- deux positions irréconciliables. Les Institutions existantes des Nations Unies doivent être au centre de la solution de la crise actuelle, – et non pas la Banque Mondiale et le FMI représentés par le Partenariat Global.

Indépendamment de la nature de leur déclaration, les membres du G8 ont au moins reconnu une évidence flagrante pour le reste du monde depuis de nombreuses années – que le monde a échoué lamentablement dans ses efforts pour réduire de moitié le nombre des affamés pour 2015 comme prévu dans les objectifs de développement du Millénaire. Ce sont bien les politiques du G8, imposées aux pays du Sud durant des décennies, qui en sont responsables.

Toute vraie politique visant à mettre les paysans, les paysannes et l'agriculture familiale au centre du scénario rejetterait automatiquement l'agenda du libre marché ainsi que le Partenariat Global et permettrait aux états de protéger le droit de leurs citoyens à travailler et à manger. Les paysans et les paysannes qui représentent environ la moitié des travailleurs du monde sont les premiers à souffrir la faim et la sous-alimentation. Les représentants du mouvement paysan international La Via Campesina se sont rassemblés à Trévise ce weekend pour faire entendre leurs propositions.

Leurs demandes son simples – autoriser les peuples et les pays à définir et à protéger leurs propres systèmes d'agriculture sans affecter négativement les autres. Transformer le modèle d'exportation agricole tant dans le Nord que le Sud en un modèle basé sur une production agricole locale et durable basée sur une agriculture paysanne durable. Au cours d'un séminaire organisé par la Plateforme Italienne pour la Souveraineté Alimentaire, Ibrahim Coulibaly, président de la CNOP au Mali l'a exposé très clairement – “L'Afrique est capable de se nourrir” – “elle n'a nul besoin des politiques agricoles globales qui lui sont imposées par un groupe illégitime de pays riches… ce n'est pas le rôle du G8 de décider de la politique agricole internationale!”

Pour en savoir plus: www.viacampesina.org

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