Haïti: 25 novembre, journée de lutte contre les violences faites aux femmes
Le 25 novembre, des dizaines de femmes s’étaient massées au centre de formation des cadres paysans MPP (le Mouvement Paysan Papay) pour marquer la journée internationale de lutte contre la « violence faite aux femmes ».
A l’occasion de la journée internationale de la « violence faite aux femmes », les différentes organisations de Femmes au sein du MPP s’étaient réunies pour réfléchir sur les différents problèmes sociaux que les femmes haïtiennes font face. « Les violences faites aux femmes » est un phénomène social constaté partout dans le monde mais s’étend beaucoup plus dans les pays moins développés. Haïti ne fait pas l’exception.
Selon les rapports de 2013 des Nations Unies : « Jusqu’à 70 pour cent des femmes sont victimes de la violence au cours de leur vie. Entre 500 000 et 2 millions de personnes font l’objet de traite tous les ans à des fins de prostitution, de travail forcé, d’esclavage ou de servitude, selon les estimations. Les femmes et les filles représentent près de 80 pour cent des victimes découvertes »
Jeunevieuve Banatte, la coordonatrice adjointe de la section éducation MPP, dans son allocution, faisait l’historicité des violences faites aux femmes. Pour sa part, ce phénomène a commencé depuis la société féodale. Elle en profitait également pour sensibiliser les femmes en vue de prendre leurs responsabilités et lutter contre toutes formes de violence. Pour y arriver, la sensibilisation ne doit pas être négligée. Elle avait mis aussi en exergue la responsabilité de la famille, la société et l’Etat et sollicitait la vigilance de tous les secteurs de la vie sociale d’y prendre part : l’école, l’église, les administrations publiques et privées, les organisations paysannes et celles à caractère social.
D’autres femmes avaient pris la parole et fait état des travaux masculins et féminins au sein de la famille qui sont considérés, par fois, comme sources de violence et de discrimination contre l’équité de gens.
En somme, le MPP existe grâce aux trois piliers : femmes, jeunes et hommes.