Fureur en Inde : Les paysans et les paysannes mettent en garde contre une vague d’agitation plus forte si le gouvernement ne réagit pas
(Delhi, 14 mars 2018) En deux jours, deux grandes villes de l’Inde – Bombay et Delhi – ont vu des milliers de petits paysans, de travailleurs agricoles, hommes et femmes, manifester pacifiquement mais avec détermination pour se faire entendre.
Lundi, plus de 50 000 paysans et paysannes campaient à Bombay, la capitale financière du pays pour réclamer des droits propriété pour les terres qu’ils cultivent et des dérogations complètes et inconditionnelles pour ne pas devoir rembourser les prêts qui les étranglent. Mardi, ils étaient à nouveau des milliers venus du Nord de l’Inde à occuper pacifiquement toute la journée la rue du Parlement de New Delhi pour demander entres autres des prix rémunérateurs et des allégements de leurs dettes.
Bharatiya Kisan Union, qui a organisé cette mobilisation du mardi a également remis un mémorandum au vice-président de l’Inde pour lui demander d’intervenir afin de forcer le gouvernement central à entendre le désespoir dans lequel se trouvent les familles paysannes et à étudier les solutions proposées par l’organisation.