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Rencontre continentale sur les jeunes et sur l’agroécologie – déclaration finale

Nous, des représentant·es de 11 pays des régions d’Amérique du Sud, d’Amérique centrale, d’Amérique du Nord et des Caraïbe, nous sommes réuni·es dans la municipalité de Peralta Azua, dans la région sud de la République dominicaine. Du 21 au 24 janvier 2022, nous avons débattu sur des questions liées au contexte actuel, et sommes ainsi parvenu·es à partager des expériences productives dans le cadre de nos cultures, de nos luttes et de notre internationalisme, et de la grande composante de l’ordre du jour actuel de la paysannerie à savoir l’agroécologie. Ces débats nous ont permis de proposer un plan d’action en accord avec la réalité de nos territoires et la solidarité des peuples comme bannière de la lutte continentale et internationale.

Comme dans d’autres secteurs productifs du monde, les impacts de la pandémie se sont révélés extrêmement négatifs dans le secteur agricole, générant une grande perte économique pour les paysan·nes. Les petits et moyens producteur·rices ont été touché·es, sans même bénéficier de soutien gouvernemental dans certains des pays d’où venaient les participant·e. Ceci a aggravé la situation créée par le COVID-19 et augmenté la crise sociale, politique, sanitaire et économique. Nous réaffirmons notre engagement à défendre l’agroécologie comme un principe fondamental dans la lutte pour la souveraineté alimentaire et les droits des paysan·nes.

Nous sommes solidaires avec Cuba, Haïti, Porto Rico, le Nicaragua, le Venezuela ou encore la Colombie pour leur résistance face à l’ingérence des pays capitalistes et néolibéraux, où l’agrobusiness et les sociétés transnationales continuent leur assaut de masse.

Nous dénonçons la criminalisation des luttes, qui mine la souveraineté et l’autonomie des peuples, qui provoque des déplacements et force à la migration et, dans certains pays, aggrave la pauvreté.

Nous demandons que soit garantis le respect de l’égalité des sexes, les droits fondamentaux de l’ensemble de la population et une vie exempte de violence et d’insécurité.

Nous demandons que soit garanti le droit universel à la santé, et dénonçons la concentration des vaccins contre le COVID-19, dont le monopole est détenu par les pays riches, violant ainsi le droit à la santé des pays les plus pauvres.

République dominicaine, 2022, CLOC/LVC

Résumé de la rencontre en vidéo (en espagnol)

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