Pour la terre et la vie du peuple kaiowá guarani
En ce début de millénaire, plus d’une centaine de vies de vidas Kaiowá Guaraní sont sacrifiées annuellement dans l’Etat du Mato Grosso do Sul. Les causes en sont la voracité pour la monoculture de l’agrobusiness, stimulée par le fait que le gouvernement fédéral ne délimite pas les terres indigènes ; l’impunité des assassins d’indigènes et l’emprisonnement de ceux qui ceux qui luttent pour les droits de leur peuple ; les paralysations des procédures de démarcations par des actions en justice et par l’intervention continue des pouvoirs législatif et exécutif de l’Etat et des communes.
En conséquence, il existe une situation de violence et de morts, caractéristique d’un génocide. Ce sont des dizaines de meurtres, de personnes mortes renversées par des voitures, mais aussi des morts par inanition et des suicides et une grande fragilité économique qui rendent les projets de vie et le futur incertain pour les Kaiowa Guarani. Plus de 100 d’entre eux sont actuellement incarcérés dans les prisons de l’Etat.
Les principale causes de cette réalité dramatique sont indiscutablement le manque de terres et le confinement, débuté au siècle dernier, qui atteint aujourd’hui son point extrème, en concentrant 40000 Kaiowá Guarani sur 20000 hectares de terres. Cela a provoqué la pire situation au Brésil en termes de négations des droits fondamentaux.
C’est pourquoi nous exigeons l’identification urgente et immédiate des terres Kaiowá Guarani en application de la Constitution Fédérale et en accord avec la Convention 69 de l’OIT et la Déclaration des Droits des Peuples Autochtones de l’ONU