La Via Campesina participe au Sommet des Paysan·nes en vue de la COP16 en Colombie
La Via Campesina (LVC), un mouvement international regroupant des millions de paysan·nes et de peuples indigènes, rejette l’agriculture industrielle et défend la souveraineté alimentaire grâce à l’agroécologie. Dans sa lutte pour la conservation de la biodiversité et la justice climatique, LVC critique les solutions technologiques et financières mises en place par les entreprises qui ne s’attaquent pas aux causes profondes de la crise environnementale.
Les 29 et 30 août, une délégation de La Via Campesina sera présente à Fusagasugá, Cudinamarca, en Colombie, pour le Sommet des agriculteur.rices, organisé par le gouvernement colombien en amont de la 16e édition de la Conférence sur la Convention sur la diversité biologique (COP16) qui se tiendra à Cali entre le 21 octobre et le 1er novembre 2024.
Au cours du Sommet, des questions clés telles que la biodiversité et la dimension environnementale des paysan·nes, leur rôle en tant qu’allié·es dans la conservation, l’agroécologie, la souveraineté alimentaire, ainsi que la lutte pour la terre, l’eau et la protection de la biodiversité seront abordées.
Cet événement marque une étape importante car il s’agit d’un espace sans précédent pour les paysan.nes sur le chemin de la COP. Il s’agit d’une occasion cruciale de porter l’agenda du mouvement paysan en matière de souveraineté alimentaire et de durabilité à la table des négociations mondiales.
LVC demande que les communautés rurales et traditionnelles soient incluses dans les décisions sur la biodiversité et rejette les fausses solutions écologiques qui donnent la priorité aux intérêts des entreprises. La justice climatique et la protection des savoirs ancestraux sont des piliers fondamentaux de leur lutte.
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