France, mouvement social : La répression comme politique
Communiqué de presse de la Confédération Paysanne
(Bagnolet, le 8 juin 2016) Après trois mois de mobilisation contre la Loi travail, les condamnations pleuvent, tout comme les coups sur les manifestants. Des centaines d’arrestations ont été effectuées, souvent dans des conditions violentes et humainement inacceptables, comme si le simple fait d’exercer son droit à manifester était devenu illégal. Aujourd’hui, des dizaines de militants sont condamnés à des peines allant jusqu’à plusieurs mois de prison ferme sur la base d’éléments dont la valeur laisse clairement à désirer.
Nous avons pu le constater avec les arrestations et le procès 1000 vaches : la répression des syndicalistes, militants, manifestants, est un outil au service du politique pour faire taire la contestation. Mais l’accumulation actuelle ne fait qu’augmenter la colère contre un gouvernement qui ne cherche qu’à imposer une violence sociale par de la violence physique.
La Confédération paysanne apporte tout son soutien aux militants victimes de cette politique répressive.
Contacts :
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