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Norvège: Pour une politique agricole solidaire et durable
17 avril 2009 / 0h00
Lettre ouverte au gouvernement avant les négociations annuelles sur la politique agricole
Depuis le milieu des années 1990 le nombre de sous alimentés a augmenté de 800 à 960 millions. La population mondiale augmente de 70 millions de personnes par an, et atteindra 9 millions en 2050. Dans beaucoup de régions les méthodes agricoles employées ne sont pas durables, et épuisent les ressources naturelles. L’érosion et la perte d’humus des terres agricoles est un problème mondiale. Le niveau de la nappe phréatique diminue et les grandes monocultures entraînent une utilisation massive de pesticides. Dans plusieurs pays le défrichage entraîne la déforestation et la désertification. L’agriculture de l’avenir doit produire suffisamment de nourriture pour tous sans surexploiter les ressources naturelles. Tous les pays doivent participer à nourrir le monde. Aussi la Norvège. Parce que la Norvège est un des pays les plus riches de la planète, mais surtout parce que nous importons plus de 50% des ce que nous mangeons. Ceci regarde surtout notre élevage qui est de plus en plus dépendant de l’importation de concentrés. La Norvège a besoin d’une politique agricole et alimentaire solidaire et adaptée à nos ressources naturelles.
Le Programme de développement de l’ONU incite dans un nouveau rapport à un changement dans la production agricole pour la faire plus durable. L’Organisation nous donne sept conseils pour renforcer la sécurité alimentaire. Un de ces conseils: “Les céréales doivent être consommées directement par les êtres humains” regarde directement les négociations sur la politique agricole norvégienne ce printemps.
Ces négociations doivent inaugurer une nouvelle politique agricole suivant les conseils de l’ONU:
-Stimuler une meilleure utilisation des ressources locales – surtout – le pâturage libre en montagne et forêt, et réduire les importations de concentrés. Il faut adopter un plan pour réduire, et puis arrêter les importations de concentrés.
– Seules les élevages se basant principalement sur les ressources fourragères locales devraient accéder aux moyens d’investissement. Ces moyens (subventions et prêts bonifiés) ne doivent pas être accordés aux élevages bovins sans suffisamment de pâturage pour toute la saison. Il ne faut pas augmenter la capacité de production des élevages de porcs ou de volailles.
-Il faut repartir les aides de sorte que toutes les terres cultivées restent cultivées dans toutes les régions du pays. Cela veut dire qu’il faut stabiliser le nombre d’exploitations et arrêter la disparition des paysans.
Natur og ungdom – Les Jeunes des Amis de la terre
Les Amis de la terre Norvège
Utviklingsfondet – le Fond pour le déveleoppement
Fopr Velferdsstaten – Pour l’Etat de providence, une association de syndicat regroupant plus d’un million de syndiqués
NBS – Syndicat norvégien des petits paysans