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France : répression inadmissible des opposant.e.s à CIGEO

Une opération policière a visé le 20 juin des opposant.e.s à l’enfouissement de déchets nucléaire à Bure, en France, conduisant à l’interpellation et la perquisition des lieux de vie des militant.e.s. Une répression qui vient clore le débat en tentant de réduire les opposant.e.s au silence. La Confédération Paysanne a dénoncé, dans un communiqué, l’opération et appelé à l’abandon du projet CIGEO.

Communiqué intégral :

La Confédération paysanne dénonce avec force l’opération policière menée hier à Bure et aux alentours à coups de perquisitions et d’interpellations dans des lieux de vie d’opposants au projet d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo. Ces procédures ont même conduit au placement en garde à vue de Me Étienne Ambroselli, avocat d’opposants à Cigéo.

Elle intervient quelques jours à peine après la mobilisation organisée samedi dernier à Bar-le-Duc qui a mobilisé près de 3000 personnes, démontrant à nouveau l’absence de volonté de dialogue des autorités publiques.

Encore une fois, c’est l’arme de la répression qui est utilisée pour tenter de faire taire des militant-e-s qui alertent contre les dangers de ce projet de poubelle nucléaire destiné à stocker 80.000 m3 de déchets et dont la radioactivité toxique s’étalera, selon leur nature, entre des milliers et des millions d’années. Le projet Cigéo, qui va aussi engloutir des milliards d’euros pour détruire des terres, doit être abandonné.